ESTER DE PARIS transgenre

Clindoeil
Voici quelques aventures vécues. Ce sont des aventures de débutante.

Voir aussi les pages de tourisme, présentées sur ma page d'accueil. D'autres aventures d'Hélène.
Ce sont des aventures qui datent de mes débuts, il y a quelques années mantenant. à un moment ou je me considérait plus comme travesti que travestiE transgenre. En particulier la décision de pratiquer une (couteuse et douloureuse) épilation laser a marqué un changement important dans le sens d'une amélioration trés sensible : à la fois de mon apparence et partant de là des circonstances de mes sorties: avant, en travesti, on vit une sortie comme un défi et il y a une excitation associée, aprés une sortie devient plus sereine et aussi moins excitante. Cela se traduit par un sentiment mitigé d'être contente d'avoir atteint un but fixé depuis si longtemps et de se rendre compte que d'être (considérée vraiment comme) une femme n'est pas aussi excitant que de sortir travesti! Finalement on est trés contente.

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eXTReMe Tracker

Ces aventures sont des synthèses de plusieurs assez semblables. Elles montrent un peu le genre de choses dont peuvent se satisfaire les travestis. Selon les personnes elles peuvent en souhaiter plus...
Imaginez, vous qui n'êtes pas travesti, de ce que cela peut représenter comme difficulté et aussi excitation le simple fait de réussir a ne pas être démasquée.
Mais il y a aussi des Mésaventures dont je vous donne un exemple récent. J'ai pris le parti de la sincérité dans tout mon site. Il serait plus agréable pour moi de faire croire que tout se passe toujours bien, qu'il n'y ait jamais de difficulté. Mais ce ne serai pas vrai. Seulement je continue malgré tout et je ne me décourage pas. Il existe un bon nombre de travestis que je qualifierai de "travestis a éclipse" qui renoncent de temps a autre pour revenir ensuite à leur tendance. Ce n'est pas mon cas.

Des photos dans un certain magasin hypermarché CORA en 2002

Vous allez avoir un exemple des difficultés rencontrées par une travestie dans un hypermarché dont le service de sécurité était particulièrement borné (restons coutroise).
Voir à la fin l'EPILOGUE

Récemment je suis venue dans un hypermarché, seule, pour y faire quelques achats féminins et des photos de moi-même. J'etais vetue de manière classique: robe aux genou et manteau trois-quart. Je me suis photographiée au rayon vêtements de femme en prenant soin de n'avoir personne d'autre sur la photo. C'était avec un retardateur, puisque j'étais seule. Je n'ai pas eu de difficultés jusqu'a mon passage à la caisse.
Mais a ce moment tout s'est compliqué extraordinairement. Un vigile est venu m'interpeller en me demandant de le suivre au poste de sécurité. Il ne m'a pas indiqué le motif. Arrivé au poste il m'a demandé de présenter mes achats et le ticket de caisse: je lui ai fourni et tout était en règle.
J'ignorais toujours la raison du problème.Il m'a alors révélé le motif gravissime de mon interpellation: J'AVAIS PRIS DES PHOTOS DU MAGASIN!. Je lui expliqué que NULLE PART cette interdiction n'était indiquée et qu'elle n'était absolument pas évidente. J'ai aussi indiqué que j'avais pris des photos de moi-même dans le magasin en prenant soin de n'avoir personne d'autre et je n'avais pas pris des photos du magasin.La réponse fut qu'il ne pouvaient pas indiquer la totalité des choses interdites et que "nul n'étant censé ignorer la loi" cela aurait du être évident pour moi!Il a expliqué que dans ce magasin CORA il devait interpeller toute personne

Pendant toute cette mésaventure l'ensemble des vigiles se sont succédés pour venir me voir. Par contre il faut reconnaitre que tous le monde a conservé son calme, dont MOI ce qui n'était évident comme vous le découvrirez par la suite.Le vigile a exigé de fouiller mon sac à main pour en sortir l'appareil photo numérique, l'a confisqué et est parti en disant qu'il devait s'assurer que je ne l'avais pas volé. Le magasin CORA vendant se genre (pas ce modèle!) d'appareil. Après un long, trés long, moment, il revient brandissant la carte mémoire qu'ilavait extraite, sans mon autorisation, de mon appareil. Il déclara alors qu'il me rendrait l'appareil mais pas la carte mémoire qui serait confisquéepour vérifier la nature des photos du magasin. Ce n'est que plusieurs jours plus tard qu'il serait possible de la récupérer! Voyant la tournure grotesque que prenait cette affaire j'ai proposé au type d'éffacer devant lui le contenu de toute la carte. Il a accepté et je pensai pouvoir en finir. Eh bien NON! Cela ne suffisait toujours pas il voulait maintenant absolument avoir mes papiers d'identité. D'abord je ne les avais pas sur moi et en plus je ne voulais pas lui donner mon identité puisque j'avais EFFACE les photos. Le responsable de sécurité M. PETIT est venu pour exiger la même chose et comme je refusais toujours il a affirmé qu'il préviendrait la police. Il faisait remarquer que je devais toujours être munie de papiers d'identité, ce qui est vrai sur le fond.
(Ici je voudrais faire une parenthèse: quand on a, comme moi, un site visité par plus 1.600.000 personnes on ne peut plus dire que l'on se cache!)
Donc il disparait dans son bureau un long moment puis revient en disant qu'il ne dérangerait pas la police pour cela. Seulement il refusait toujours de me laisser partir! Comme je n'avais pas de papiers d'identité il me demanda d'ECRIRE mon nom et adresse sur un papier. Ce qui lui permit ensuite de vérifier aux renseignements téléphonique que j'existais bien. Vous croyez peut-être que c'était fini? Toujours pas! Il voulu ensuite que je lui indique mon numéro de téléphone pour vérifier que mon numéro qui était au nom de ma femme correspondait bien au mien. Me faisant remarquer qu'il renonçait à exiger que je lui prouve que j'étais marié!
C'est aprés toutes ses mésaventures qu'il a accepté de me laisser partir en me disant: " Bonne Journée"
Ce a quoi je lui ai répondu: "Vous êtes ironique n'est-ce pas?"
"Oui" répondit-il. Voila un exemple de transphobie et de bétise auquel on doit faire face. En réalité ce ne sont peut être pas tous les CORA qui sont concerné seulement ceux dont les vigiles sont plus bornés (pour rester courtoise).

EPILOGUE

Ma grande AMIE CATHY a enquêté dans un autre magasin, un CARREFOUR et voila son courrier

J'ai fait mon enquête chez Carrefour hier. J'etais en tailleur, j'ai aborde un vigile en lui montrant mon appareil numérique et je l'ai questionné sur le droit de photographier dans le magasin ou la galerie. Il a été catégorique INTERDIT. Je lui ai demandé de me montrer le règlement qui le dit il était ennuyé. Nous sommes allés voir son chef; lui pareil il n'avait rien à me présenter comme document et donc j'ai dit il me faut voir un responsable de Carrefour alors. Ensemble nous sommes allés à l'accueil le faire demander, un moment après un chef du magasin est venu me confirmer qu'il y avait une charte nationale qui interdit la prise de photo dans l'ensemble du centre commercial y compris le parking a-t-il précisé. On devait demander une autorisation pour le faire par écrit et que c'était à la direction de choisir d'accepter ou pas, bien sûr pour la vidéo c'est pareil. il n'a pas pu me presenter cette chartre mais il a certifié que c'etait réel et que si on voyait prendre une photo on pouvait demander la destruction de la pellicule et cela en passant par la police nationale. Pas directement par un vigile . En aucun cas l'appareil ne peux être confisqué ni détruit par eux a-t-il dit. S'il y avait un probleme il passerait par la police en demandant la destruction de la photo au cas ou ,et si nécessaire par le tribunal a t'il precisé. Le centre commercial et le parking sont des lieux privés et on doit se conformer au règlement même si il n'est pas écrit à l'entrée a-t-il expliqué. Jai parlé de ton cas ou le vigile t'a fait des ennuis: il a dit que ce n'était pas de la compétence du vigile de le faire mais de transmetre à la direction du magasin et de voir si elle veut engager une poursuite pour photos illégales dans un lieu privé. je n'ai pas précisé que c'était dans un Cora: j'ai laissé penser que c'était dans un autre Carrefour.Je ne sais pas si on m'a reperé comme travestie, en tout cas on ma parlé sérieusement de ce problème. J'ai finis par dire comment aller vous gérer les téléphones mobiles qui peuvent photographier maintenant et bientot filmer en vidéo? Il a dit que cela devenait complexe mais que le principe d'autorisation préalable reste en vigueur de tout façon. il parle de sécurite commerciale pour justifier ce règlement .
Bisous Cathy



Un Accident

Un soir je décide d'aller me promener en voiture. Je roule tranquilement dans la campagne. Arrivée à un carrefour je me trompe de direction et je recule pour pouvoir tourner à droite. Je n'avais pas vu un fossé et une roue arrière tombe dedans. La voiture est bloquée...
J'avais alors une perruque blonde pour passer davantage inaperçue je la remplace par une brune. Sinon j'étais en mini-jupe et blouson clair à col en (fausse) fourrure. Je sors et je réfléchis quand une voiture arrive et s'arrête. Un couple en descend et me propose de m'aider. Je suis contente de remarquer qu'ils ne se doutent de rien. J'accepte et il m'emmènent au commissariat de police le plus proche. J'explique aux policiers ce qui m'est arrivé, eux non plus ne se posent pas de questions. Il appellent une dépaneuse qui arrive au bout d'une demi heure. Pendant ce temps personne ne me parle plus: tout le monde est occupé au téléphone ou à la radio. Le dépanneur se présente accompagné de son amie. Je leur explique le chemin à suivre, inquiète de ne pas éveiller de doutes: tout se passe bien. Ma voiture est tirée du fossé puis posée sur la remorqueuse. Pendant le retour l' homme et la femme se parlent mais ne m'adressent pas la parole . Ils déposent devant chez moi l'auto qui n'a pas souffert et je les paye.
Dans cette aventure personne n'a remarqué qui j'étais vraiment et pourtant j'étais sous pression devant tous ces gens.

Les Contrôles d'identité

PLusieurs fois j'ai eu des contrôles d'identité par la Police.

Une fois j'étais dans ma voiture arrêtée en ville. J'hésitais à sortir dans la rue ou j'étais et il était assez tard 23 H. Une voiture de Police en patrouille s'arrête à ma hauteur. Deux Policiers en sortent et l'un deux me demande mes papiers d'identité. A leur regard je sentais que cette fois j'étais démasquée. Je sortis donc les PHOTOCOPIES des papiers d'identité pour leur présenter.
"Vous savez que les photocopies ne remplacent pas les papiers et que nous pourrions vous dresser une amende" dit le policier.
"Oui, mais je n'ai pas les originaux sur moi je les ai laissés dans les autres vêtements" répondis-je.
"Savez vous qu'il est interdit de se travestir en dehors du Mardi-Gras?
Non je l'ignorais personne ne m'en a jamais parlé. De toute façon je ne me promenai pas dans la rue, je restai juste dans ma voiture.
C'est tout de même interdit" conclu le policier.



Une autre fois je me promenais dans une rue le soir vers 22 H environ quand deux policiers, à pied, s'approchent et me demandent mes Papiers. Je leur répond que je les ai laissés dans ma voiture qui est à un kilomètre environ (ce qui était trés exagéré). Cette fois encore je sentais que j'avais été démasquée surtout au moment ou je leur ai parlé. En fait j'avais le sentiment qu'ils nétaient pas certains en me voyant que je fusse travestie mais que quelque chose avait attiré leur attention. Cette fois encore on me fit remarquer que le travestissement n'était autorisé que lors du Mardi-Gras et que la présence des papiers d'identités était obligatoire. Je leur fis remarquer que je ne voulais pas prendre le risque de me les faire voler quand j'étais travestie. L'un des policiers me dit que j'étais trés bien travestie (Oui c'est vraiment arrivé!) et me demanda ce que je recherchais quand j'étais ainsi. Je lui répondis que mon plaisir était d'être considérée comme une femme. Cela le surpris et il me demanda si c'était tout. Je lui répondis que oui et que c'était déjà beaucoup. Il me dit que je devais tout de même éviter de sortir ainsi et que je pouvais me faire attaquer comme n'importe qu'elle autre femme en fréquentant certains endroits, surtout le soir. Je lui répondis que je comprenais sa préoccupation et que j'en tiendrais compte.

A la plage

Brunette En vacances, en été, je fus tentée de me promener en femme à la plage. Courageuse mais pas inconsciente je décidais d'y aller le soir. Je voulais surtout essayer un maillot noir une pièce avec soutien-gorge intégré que je venais d'acheter et mes nouvelles prothèses mammaires.
Etant donné que je voulais me baigner j'utilisais un maquillage waterproof, que j'avais vérifié déjà depuis un moment. Je simplifiais de façon à simplement paraître femme, je ne tenais pas trop à me faire remarquer pour cette fois. J'avais prévu de me baigner mais sans me mouiller la tête comme le font souvent les femmes.
Je m'habillais avec mon nouveau maillot puis ajoutai dessus les vêtements normaux pour sortir.Cette fois ce serai un T-shirt manches courtes, bleu clair, et une jupe indienne en tissu léger et motif fleurs stylisée, dans les tons mauves et violet. C'est donc ainsi vêtue que je sorti de ma chambre d'hôtel vers 22H. En été les jours sont trés longs. Personne ne remarqua quelque chose.Je me rendis donc à pied à la plage qui était à 500m. Je croisais bien des gens mais ils ne me prêtaient pas spécialement d'attention.
Je me changeai sur la plage, pour me retrouver enfin en maillot. L'avantage de l'adhésif était de pouvoir se passer de soutien gorge. Une fois en tenue de bain je me promenai un peu sur la plage. Il y avait surtout des couples et quelques personnes seules. Je fus contente d'avoir opté pour un maquillage discret, cela me laissait davantage de liberté. L'impression de sentir sa poitrine bouger, solidaire de la peau et la sensation du maillot élastique qui suivait mes mouvements était trés agréable. Je prolongeai cette expérience un moment avant de revenir m'allonger un peu. Dans cette position les sensations étaient aussi agréables. Mais j'avais prévu de me baigner. Je pris la direction de la mer et entrai dans une eau un peu fraiche, le maillot de femme était plus chaud devant. Je marchais dans l'eau jusqu'à avoir les épaules mouillées. Pendant ce temps je sentais les vagues qui agissaient en particulier sur la poitrine: tout se passai comme prévu j'avais réellement l'impression d'avoir mes seins. Je nageais prudemment pour ne pas trop mouiller ma coiffure. J'étais vraiment bien dans ma peau ce soir là. En fait je ne voulais pas me mouiller la tête mais c'était surtout pour conserver une coiffure correcte et aussi pour éviter de la perdre dans les vagues. La mer était assez calme ce soir là.
Sortie de l'eau je retournai me sécher sommairement. Je remis mon T-shirt et la jupe indienne pour revenir chez moi. Bien sûr il y avait bien de temps à autres des hommes qui essayaient de me draguer mais ce soir je jouais la belle indifférente. Ils n'insistaient pas préfèrant tenter ailleurs leur chance.

Le Magasin
Un aprés midi de Novembre je m'etais travestie. Le temps était gris, il ne pleuvait pas. Je décide de partir à l'aventure faire des courses dans un hypermarché que je ne fréquentai pas habituellement. Pour l'occasion j'avais mis une jupe mi-longue, un gros tricot en laine écrue. Je chaussais des escarpins à hauts talons mais pas aiguilles, c'est plus stable et moins bruyant. J'étais coiffée d'une perruque auburn mi longue avec une coupe au carré. Mon maquillage était simple, pas provocant.
Je quittais donc le pavillon que j'occupais, à ce moment là, en vérifiant que personne ne me voie sortir de chez moi . Parce qu'une fois dans la rue personne ne savait plus d'ou je venais. Je montais dans ma voiture et roulais vers le centre commercial. Arrivé au parking je regardais autour de moi, il y avait beaucoup de monde. Je sortis tout naturellement de ma voiture en emportant mon sac à main. Je prenais un caddie pour faire comme tout le monde. Je pénêtrais dans la galerie commerciale. Je regardais les gens autour de moi de manière naturelle.
Quand on est travestie il ne faut plus regarder les femmes comme le font les hommes: c'est à dire avec parfois de l'insistance surtout quand on en trouve une "bien". Le comportement avec les hommes est un peu pareil: voyez vous souvent des femmes se retourner pour suivre un homme du regard?
Je rentrai dans l'hyper marché pour me diriger au rayon sous vêtement féminins. Là, parmis d'autres clientes, je flânais puis choisis un soutien gorge et un body noir à manches longues et col ras du cou . Je me dirigeais ensuite au rayon des collants. Je continuai à flâner pour me décider à acheter deux boites de collants noirs brillants . Au rayon des produits frais j'achetais du fromage frais. Ces rayons sont beaucoup plus éclairés mais ce jour là personne ne me prêta attention. A la caisse je posais sans rien dire mes courses. La caissière ne remarqua rien, il faut dire qu'elle semblait lasse. Je ressortis comme j'étais venue. Je revins chez moi deux à trois heures plus tard. Personne n'a rien remarqué de suspect en me voyant. J'étais assez contente de moi.

Le Magasin Bis
Cette aventure ressemble beaucoup à l'autre, d'ou son nom. Cette fois c'était un soir que je me décidai à aller au centre commercial prés de chez moi ou je fais habituellement mes courses. Je n'avais pas pris de caddie. Je me dirigeai encore au rayon sous vêtements. Mais ce soir là j'étais plus nerveuse parce que j'étais dans un endroit que je fréquente souvent sans être travestie. Je flânais encore longuement avant de choisir un corset. Je le payais à la caisse et m'apprêtais à sortir quand un agent de sécurité me demanda de le suivre. En effet en étant nerveuse j'avais eu un comportement suspect à ses yeux. Il pensait que j'avais volé et caché sous mes vêtement quelque chose. Il m'enjoignit de montrer ce que j'avais sous mon gros Tricot puis sous le petit : il remarqua mon ventre un peu trop poilu pour une dame (depuis je m'épile) et me dit pour se donner une contenance: "Montrez votre ticket de caisse." Je lui présentai , il me dit "Bon ça va mais ne revenez plus."
Je présente cette seconde aventure pour montrer les différentes situations auxquelles il faut s'attendre. Le comportement nerveux ou non peut vous faire remarquer alors même que vous êtes "trés réussie".

Le Métro
Un soir je me décide à aller à Paris en train de banlieue (RER pour ceux qui connaisent).Cette fois j'étais avec une mini jupe et un corsage de satin ivoire décoré de dentelles. J'avais un blouson bleu ciel. J'étais coiffée d'une magnifique perruque blonde bouclée à trés longs cheveux. Le maquillage n'était pas discret, sans être provoquant toutefois. Bref , je me trouvais trés jolie et j'étais curieuse de voir les réactions en sortant ainsi. Je pris la voiture pour me rendre à la gare vers 22H. J'avais acheté un aller retour au prélable. Personne sur le quai et personne dans un des wagon: je montais dans celui ci. Au prochain arrêt un groupe de jeunes adolescents remarquant ma présence dans le wagon décida d'y monter aussi. Et là pendant tout le voyage ils n'ont pas arrêté de me draguer sans toutefois rien suspecter. J'étais trés gênée n'ayant jamais connu telle situation. Enfin je ne répondis pas à leur avances ni à leur taquinneries. Ils sortirent juste avant Paris. J'arrivai seule dans la gare ou je pris une correspondance pour aller vers la Tour Eiffel. Dans le métro certains me regardaient bizarrement je me demandai s'ils se doutaient de quelque chose ou si c'était "mon charme qui opérait". Et bien il y avait un peu des deux celà dépendait des gens. Certains confiaient à leurs compagnon:"Tu as vu c'est un travesti" et l'autre me regardait avec insistance. Je baissai alors les yeux pendant le reste du voyage. Arrivée à la Tour Eiffel je me promenai seule au milieu des nombreux (ses) touristes. Ici aussi j'observai des réactions diverses. Généralement les hommes qui sont avec une femme prêtent moins attention aux femmes que ceux qui sont seuls. Avec les couples il y eu peu de réactions: il ne se trouva qu'une femme pour dire à mi voix à son ami que j'étais travesti. Avec les hommes les réactions furent diverses la plupart me regardant comme une belle femme, avec insistance, quelques autres passant à côté de moi et disant " Encore un travesti".Je revîns chez moi par le métro puis par le train vers minuit. à cette heure là il y avait beaucoup moins de monde et ceux qui étaient dehors semblaient pressés de rentrer chez eux. Bref le voyage fut beaucoup plus tranquille.
Cette autre aventure montre la variété de situations qu'il faut s'attendre à vivre quand on est travestie et que l'on se fait remarquer. En fait j'ai résumé volontairement les différentes situations en une seule histoire mais dans la réalité il arrive plutôt que l'on soit démasquée lors de certaines sorties et que l'on ne le soit pas dans d'autres. Cela dépend de la qualité du travestissement.Il faut aussi noter que la présence d'une jolie femme seule à certaines heures tardives se remarque plus, simplement parce qu'il n'y en a pas d'autres. Il vaut mieux fréquenter des endroits ou il y a beaucoup de couples qui se promènent que des types seuls ou encore pire des groupes de jeunes. Il faut prévoir que vous serez démasquée même si celà ne vous fait pas plaisir.
Aux personnes qui découvrent dans la rue un(e) travesti(e) je leur dirai que nous ne faisons de mal à personne. Certain(e)s travesti(e)s sont mêmes souvent disposées à faire du bien aux hommes. Et ne sont pas vénales...Je ne désigne personne...

Le Restaurant

J'ai rencontré Denise grâce à internet. Elle est travestie et au début d'un traitement hormonal. Elle m'a donné rendez-vous dans son Petit Nid Douillet qu'elle a aménagé pour ses moments de Femme. Au début le contact est un peu difficile à établir. C'est parfois le cas lors de ce genre de rencontre. Mais finalement je l'ai trouvée sympathique et elle m'a proposée de nous rendre au restaurant Chalet Maya (ce restaurant est fermé - en 2003). Elle a téléphoné avant avec son portable GSM pour réserver au nom de Denise. Nous nous sommes rendue sur place et nous avons été reçues tout naturellement. Ce soir là il y a foule à une grande tablée. Cet un endroit agréable, intime, et ce qui ne gâte rien c'est aussi un trés bon restaurant. Avec une carte trés originale, mais je vous laisse le découvrir vous même.
Nous discutons tout en dinant quand un des convives de la grande tablée vient nous demander si nous nous plaignons vraiment du bruit qui vient de tout ce monde. Bien sûr que non, au contraire cela ajoutait une certaine animation sympathique. Alors il nous pria de le dire bien haut pour convaincre, dit-il, les autres qui ne le croyaient pas. (Etait-ce un moyen de montrer aux autres par notre voix qui nous étions vraiment? Peut être, mais nous étions en confiance dans cet endroit.) Donc je leur dit, à voix haute, que nous n'étions nullement importunées et alors le jeune homme nous expliqua que c'était ce soir l'Anniversaire du jeune patron et qu'il nous offrait un apéritif! Nous avons été touchées de ce geste sympathique. La soirée s'est terminée par le retour chez Denise ou je suis restée encore un peu.

Epilogue
Je suis revenue seule, cette fois, pour y diner. Cette soirée là était normale, mais j'ai été aussi bien reçue que la première fois. Alors que je dinais le jeune patron est venu me voir pour me saluer et me serrer la main, comme s'il me connaissait bien. J'ai trouvé cela sympathique. Je crois bien que je reviendrai et pas seule.

SWEET DREAMS

Si vous avez des commentaires, des questions, ou une autre façon de procéder, je serai très heureuse de les connaître.



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Mise à jour: 16 Juin 2013. 2005